KS148 est constitué par un relief peu élevé en plateau constitué d'argile et recouvert de sable rose et de concrétions calcique qui s'étend sur un axe nord-sud, limité à l'est par les abords des cultures et à l'ouest par une dépression ensablée par des micro-dunes. Le sommet du plateau présente de possibles « steinplätze » très érodés et dispersé ainsi que des éclats de silex marron et calcédoine en très faible densité.

À cet ensemble LA, on a rattaché des éléments découverts en limite de plateau : une pointe de flèche bifaciale à base concave prononcée et ailerons équarris, 2 fragments de side blow flake, un fragment d'outil bifacial sur plaquette thermoclastée. La technologie employée indique une datation néolithique. Des découverte isolées (un couteau bifacial dans la dépression sableuse à l'ouest et une pointe en calcédoine) témoignent également de passage à la même période.

Dans les ruptures de pente, à l'ouest, l'érosion éolienne a révélé des ensemble lithiques à caractère lamellaire attribuables à l'épipaléolithique (LB et LC) en partie en place dans le sédiment argileux. On retient la présence en LC d'éléments de la chaine opératoire de production de pièce microlithiques bifaciales (armature?) et d'éléments de parure (dont ébauches de perle) en oeuf d'autruche.

Les ensembles LD et LE présentent également un débitage principalement lamellaire réalisé en majorité sur silex marron et sont à rattacher à l'épipaléolithique. Ils sont situés sensiblement à la même altitude que LA. Si LD présente une superficie et une densité de matériel réduite, LE offre un intérêt particulier par la présence de plusieurs « steinplätze », d'une concentration importante de mèches de foret, de faune ancienne, d'ébauches et perles en oeuf d'autruche ainsi que de céramique dont l'ancienneté reste toutefois à confirmer.

Le macro outillage est présent de manière peu importante sous la forme de molettes en grès généralement fragmentaires.

Dans la partie nord du site, dans l'ensemble LE, se trouve les vestiges d'un puits aménagé sur source artésienne au cours de la période ottomane et qui a fonctionné jusqu'à l'époque moderne. Il n'a que très peu perturbé les vestiges préhistoriques.

Tout à fait au sud du site, un petit dépôt de céramiques essentiellement récentes (fin XIXe-XXe siècle de notre ère) côtoie un peu de mobilier lithique perturbé par la proximité avec les cultures modernes.