Un puits PA est entouré d'une importante couronne de déblais, aménagée en enclos, dans lequel sont érigées des constructions en murets curvilignes (HA). Ce petit habitat semble avoir été fondé au début de notre ère et avoir perduré jusqu'au IVe siècle de notre ère.

L'écoulement du puits est au sud puis s'incurve rapidement pour se diriger vers le nord puis le nord-est. Cet écoulement se perd sans avoir irrigué de parcellaires connus. Il est probable que le parcellaire se trouvait à l'est de l'écoulement.

Environ 80 m après que l'on perde la trace de l'écoulement EA, un dépotoir DA contient une grande quantité de tuyaux de céramique, et pourrait donc être une canalisation détruite et disloquée.

À l'ouest du puits, le même genre de dépotoir est visible. Lui aussi daté du début de notre ère, il a été baptisé DB. Au sud-est, une dernière dispersion de céramique (DC) est à mentionner.

L'érosion de ce secteur est tellement importante que seuls les vestiges décrits ici rappellent l'existence d'une occupation antique.

Pour finir, mentionnons une concentration lithique qui est au sud-ouest du puits. Il s'agit d'un « steinplatz » dispersé, avec des éléments calcédonieux. Sa chronologie n'est pas établie.

Mobilier céramique : Les tessons découverts sont peu aisés à identifier et à placer dans un cadre chronologique sûr. Ils semblent regrouper des fragments de panse de pot fait main portant un décor d’impressions de chevrons « basculés », type de décor surtout connu à Baharyia ou à Tebtynis dans la Vallée du Nil par exemple à partir de l’époque fatimide aux alentours du Xe siècle apr. J.-C., mais aussi un bord de marmite (RT126) à situer dans la phase romaine tardive (phase 6/7), une jatte à marli (TM38) pour laquelle une datation post-byzantine est à envisager et un bord de tuyau (proche RT105A).