Six puits (PA à PF) s'écoulent en direction du nord-est. Le fort couvert sableux du secteur ouest ne livre à l'observation que le sommet de leur tas de déblais. Peu de matériel céramique est donc associable à ces ouvrages. De la céramique du début de notre ère est présente autour des puits PC, PE et PF. Autour de tous les puits, sauf PA et PF, nous observons de la céramique du IVe siècle avant notre ère.

Les écoulements EB (puits PF) et EE (puits PE) sont de larges chenaux entourés de murs de déblais presque continus. Les chenaux EC et EF paraissent sectionnés et ne plus fonctionner dans l'état final du site. Ils appartiendraient à des premiers états des réseaux des puits PA et PE, respectivement.

Le tas de déblais DD, immédiatement au sud du parcellaire CA, n'est attribuable à aucun ouvrage identifié. Divers dépotoirs occupent des buttes (DF, DG à l'ouest, DC à l'est). À l'exception de DD, qui a livré du mobilier du début de notre ère, les autres dépotoirs ont livré du mobilier plus ancien, du IVe siècle avant notre ère.

Le parcellaire CA est hypothétique : il n'est caractérisé que par les quelques aménagements en bordure est d'une zoner très ensablée. Occupant 4 ha, sa structuration n'est pas visible. Il pourrait dater lui aussi du IVe siècle avant notre ère.

A l'est, le parcellaire CB est mieux défini, en particulier par les chenaux en faisceau issus de EE. Ces limites sont également claires du fait de la topographie. La lecture de la structuration de ce parcellaire du IVe siècle avant notre ère n'est cependant pas plus facile que pour le précédent.

Au nord, deux vastes zones d'épandage de tessons (IVe siècle avant notre ère) recouvrent les arases de murs de constructions : HA et HB. Ces deux habitats anciens, dont HB partiellement pillé, ne sont que peu lisible du fait du couvert sableux.

Mobilier céramique : Une partie du matériel est daté de la phase 2 (IVe siècle avant J.-C.) : 1 bord de jarre à bec verseur (T70’A), 2 bords de jarre (T37A’), 3 bords de jattes (T13B) et une jarre (T18A/T110A), un bord de jarre importée de la vallée du Nil « Qena ware » (T38), une coupe (T11), 1 bord d’une coupe à pied (T17B), 1 bord d’un gobelet ? (T59 b/C), des jarres (T18A, T110A, T18, T37A), des siga (T46,T48, T45?, T44’), des jattes (T13B, T14C/T139), une marque géométrique incisée avant cuisson sur panse de siga, des jattes (T15, T13B, T14D, T17 et un type nouveau), un bord de dokka (T69), 2 fragments de corps de gourde T50, 2 jarres à bec verseur presque complètes (T70’A), 1 bord de marmite (T20’C). Des fragments de tuyaux de forme et technologiquement différents de ceux de l’époque romaine ont été recensés (1 bord à parois fines diam.: 18 cm ; une paroi d’un tuyau de grand diamètre à parois épaisse (RT160A, diam.: 20 cm), et un bord de siga T244, plus ancien, plutôt daté du Ve siècle avant notre ère.

Quelques éléments datent également du début de notre ère : 1 bord de marmite (proche de la forme TB38?), des fragments de tuyaux romains (RT105), 1 bord de marmite (RT40), 1 grand fragment de bassine faite à la main de plus de 60 cm de diamètre (RT106A).