Ce site est très isolé. Il s'agit d'une oasis naturelle inhabitée sur la piste Baris-Dunqul-Assouan. Deux bosquets de palmiers verts totalisent 35 arbres. De nombreux arbres coupés et un épandage de noix argoun au sol du bosquet ouest témoignent d'un passage assez régulier. Une bande de buissons de plantes grasses prolonge cette oasis vers le sud-est sur une longueur totale de 1,6 km.

Du mobilier céramique et lithique mêlé, de périodes variées, forme plusieurs ensembles autour des bosquets de palmiers : DA et LB se trouvent autour du bosquet ouest ; DB et LC autour du bosquet est.

Sur le rebord supérieur de l'escarpement, au nord-est de l'oasis, on peut observer quelques constructions en pierre sèche (IA), de datation indéterminée, mais aussi des pétroglyphes BA et du mobilier lithique dispersé LE, de datation néolithique.

Une concentration de mobilier paléolithique LA a été observée à environ 1 km à l'ouest de l'oasis.

Ce point de passage obligé entre le sud du bassin de Baris et la vallée du Nil (région d'Assouan) semble donc avoir de tout temps attirer le passage, sans que jamais des installations permanentes ne se soient mises en place.

Mobilier céramique : Un marmiton conservé au 3/4 est daté autour du changement d'ère, entre le IIe siècle avant et le IIe siècle après J.-C.

Pour l'époque ottomane à contemporaine, on trouve un peu plus d'éléments : 1 bord de petite jarre sans col de très petite taille impossible à déterminer, 2 fragments de jarres (?) fait main (pâte TM), 1 fragment informe de céramique à glaçure monochrome verte sur pâte calcaire.